Un essoufflement des recherches
Au deuxième siècle avant notre, la sphéricité et la position de la Terre étaient encore étudiées, mais le nombre de savants se penchant sur le sujet s‘avérait moins élevé. Deux astronomes sont à retenir concernant cette période : Hipparque de Nicée et Séleucos de Séleucie.
D'Hipparque de Nicée, nous ne possédons pas de date précise à propos de son existence. Il serait né vers -190 et serait décédé vers -120. Quoi qu’il en soit, nous sommes certain qu’il vécut au cours du IIème siècle avant notre ère. Il réalisa la plupart de ses travaux à Rhodes mais peu de sources de lui nous sont parvenues, si ce n’est les données évoquées par Strabon dans sa Géographie (I et II), par Ptolémée dans son Almageste et par Pappus d’Alexandrie dans Collection mathématique, c‘est-à-dire plusieurs siècles après sa vie. Il fut sans aucun doute l’un des plus grands astronomes de l’Antiquité. En effet, il calcula avec précision la distance séparant la Terre à la Lune, organisa un grand catalogue étoiles (qui n’est malheureusement pas parvenu jusqu‘à nous), découvrit la précession des équinoxes (c’est-à-dire le lent changement de direction de l'axe de rotation de la Terre), ou encore étudia le mouvement des astres et des éclipses. Pour effectuer des calculs, il développa des méthodes trigonométriques (étude mathématique des relations entre distances et angles dans les triangle et des fonctions telles que le sinus, le cosinus et la tangente) et avait construisit les premières tables trigonométriques sous la forme de tables de cordes. Egalement, on lui attribue d'ailleurs l'invention de l'astrolabe, instrument qui facilita l'observation. Concernant notre sujet, Hipparque rejoignit l’avis de la plupart de ses prédécesseurs, c’est-à-dire qu’il ne remet pas en cause la sphéricité de la Terre, mais il aussi croyait en un système géocentrique de l’Univers (Jean-Baptiste-Philippe Marcoz, Astronomie solaire d'Hipparque soumise à une critique rigoureuse et ensuite rendue à sa vérité primordiale, Editions De Bure Frères, 1828).
A l’époque d’Hipparque de Nicée, un astronome défendait la théorie héliocentrique d’Aristarque de Samos, l’un des rares de l’Antiquité : le chaldéen hellénisé Séleucos de Séleucie (Bertrand Russell, History of Western Philosophy, Routledge Classic, 2004 [réédition], p. 215). On ne connaît pas d'autre ancien astronome qui défendit Aristarque, mais Plutarque et le pyrrhoniste Sextus Empiricus ont évoqué des "partisans d'Aristarque" dans leurs écrits, mais qui nous sont inconnus. Né dans la petite ville de Séleucie à proximité de Babylone, on ne sait pas grand chose sur sa vie, même pas sa date de naissance et de mort. En revanche, on connaît ses réalisations en matière d’astronomie grâce à différents auteurs tels que Plutarque et Strabon. Quels sont les moyens utilisés par Séleucos pour défendre les théories d’Aristarque ? Le premier argument en faveur de l’hypothèse héliocentrique était en relation avec le phénomène des marées (Lucio Russo, Flussi e riflussi, Feltrinelli, Milano, 2003, ISBN 88-07-10349-4). Il expliqua que les marées étaient engendrées par les mouvements de la Lune, et observa une différence entre les deux marées quotidiennes en mer d'Arabie (Strabon, Géographie, III, 5, 9). Il ajouta que les marées survenaient à des moments différents selon le lieu et variaient en intensité, un point sur lequel Hipparque était d’accord (Strabon, Géographie, I, 1, 9). Selon l’algébriste Bartel Leendert van der Waerden (1903-1996), Séleucos aurait démontré la théorie héliocentrique en déterminant les constantes d'un modèle géométrique, tout en développant des méthodes pour calculer des positions planétaires selon ce modèle, et cela 1 600 ans avant Nicolas Copernic (Bartel Leendert van der Waerden, "The Heliocentric System in Greek, Persian and Hindu Astronomy", Annals of the New York Academy of Sciences , 1987, 500 (1), 525–545 [527-529]). Par conséquent, le natif de Séleucie aurait utilisé la trigonométrie pour parvenir à un tel résultat, méthode de calcul promu par Hipparque de Nicée.
Il est à noté que Hipparque et Séleucos connaissaient leurs travaux respectifs puisqu’ils s’accordèrent et s’opposèrent sur différents points. Quoi qu’il en soit, on est à une période où on parvient à obtenir un certain nombre de résultats à l’aide de calculs développés et précis, avec des méthodes élaborées. Les progrès en matière d’astronomie étaient continus au fil des siècles. Cependant, on assiste à une régression du nombre des découvertes, sans doute à cause d‘un manque de moyens technologiques, mais aussi probablement à cause d‘un désintérêt croissant des intellectuels pour les observations.
L’un des rares que nous pouvons mentionner pour le Ier siècle avant notre ère est Sosigène d’Alexandrie. Nous ne savons quasiment rien de lui, si ce n’est qu’il a établi un calendrier officiel sur l’ordre de Jules César en -46, connu aujourd’hui sous le nom de calendrier julien. Ce calendrier possède une précision quasiment conforme à la rotation annuelle de la Terre autour du Soleil (365,242190 jours), soit 365,25 jours.
Par la suite, un géographe va illustrer non seulement un déclin des recherches, mais aussi l’apparition d’erreurs et la persistance de celles d’il y a quelques siècles. Je veux parler de Marinos (ou Marinus) de Tyr, un romain d’origine phénicienne ayant vécu entre la fin du Ier siècle et le début du IIème siècle. Il tenta de calculer la circonférence terrestre et accepta les valeurs erronées de Posidonios d’Apamée (30 000 km) au lieu de celles d’Eratosthène de Cyrène (40 000 km). De plus, il estima que les terres habitées, de l’Espagne jusqu’à la Chine, s’étalaient sur 225° au lieu de 130° en réalité. Par conséquent, les travaux de Marinos fournirent des terres trop grandes sur un globe trop petit.
Le dernier grand astronome grec de l’Antiquité est connu puisqu’il rassembla huit siècles d’observation. Claude Ptolémée naquit vers 100 à Ptolémaïs de Thébaïde (Haute Egypte) et décéda vers 170 à Canope. On sait qu’il passa une partie de sa vie à Alexandrie. Ptolémée fabriqua divers instruments d'astronomie, tel l'astrolabe qui porte son nom, des globes célestes et divers documents cartographiques de la Terre. Il effectua des observations astronomiques à Alexandrie, où il semble s'être fixé entre 127 et 141. Egalement, il reprend, poursuit et complète les travaux de ses prédécesseurs. Son œuvre majeure est sa Syntaxe mathématique en treize livres, qui nous est parvenue dans sa traduction arabe « l'Almageste ». Elle renferme les connaissances astronomiques et la description des instruments grecs d'observation du ciel, ainsi qu'un traité complet de trigonométrie plane et sphérique. Ptolémée y donne d’ailleurs un calcul précis selon un système de numération hérité des Babyloniens. De plus, il explique tous les phénomènes résultants de la sphéricité de la Terre, donne une interprétation des mouvements du Soleil, de la Lune et des planètes, et réalise un catalogue abondant d’étoiles dont une liste de 48 constellations. Le mathématicien et astronome s'appuie notamment sur les travaux d'Hipparque de Nicée, réalisés trois siècles auparavant, afin de fabriquer un globe céleste. En parallèle, il va rejeter la théorie héliocentrique d'Aristarque selon laquelle la Terre tourne sur elle-même et autour du Soleil, Ptolémée replaçant de la Terre au centre immobile des révolutions de l'Univers. On y trouve présenté le célèbre système géocentrique aristotélicien qui fera autorité jusqu'à la Renaissance, avec la Terre trônant immobile au centre de l'Univers et autour de laquelle se déplacent la Lune, le Soleil et les planètes. Très lointaine, la huitième sphère à laquelle sont accrochées les étoiles marque pour lui la limite de l'Univers. Concernant l’éloignement et le rapprochement périodique des planètes, il pense à l’existence de deux systèmes alternatifs : celui des excentriques (trajectoires circulaires dont le centre, bien que proche de la Terre, ne coïncide pas avec celle-ci) et celui des déférents et des épicycles (la trajectoire d’une planète est la résultante de son mouvement circulaire uniforme autour d'un centre qui, lui-même, se déplace autour de la Terre selon un mouvement circulaire uniforme). De cette manière, Ptolémée justifie les anomalies observées. L'autre ouvrage très célèbre de Ptolémée est sa Géographie, dans laquelle il avait effectué les listes de coordonnées terrestres disponibles à son époque et avait cartographié le monde habité avec une grande précision. Cet ouvrage fit également autorité jusqu'à la Renaissance. Parmi ses autres livres, figurent la Tétrabible (Tetrabiblion) qui est un traité d'astrologie dans lequel il expose l'influence exercée par les astres sur la Terre mais en s'efforçant d'aborder l'astrologie avec un esprit scientifique, les Harmoniques dans lequel il décrit le concept de l'harmonie des sphères célestes (comme les pythagoriciens, Ptolémée voit dans le mouvement des planètes une harmonie musicale), et Optique dans lequel il avait dressé des tables de la réfraction, meilleures que celles d'Hipparque, et qui s’avéra utile pour la correction des observations astronomiques.
Beaucoup de ses théories étaient fausses, certes, mais elles donnaient des réponses rationnelles selon les moyens techniques de l’époque. Malheureusement, les théories d’Aristarque et de Séleucos furent progressivement oubliés, au profit des erreurs d’Aristote et de Claude Ptolémée. Cet exposé, synthèse de toutes les connaissances astronomiques de l‘Antiquité, ne sera remis en question qu'au XVIe siècle par le système de Copernic.
L'implication des chrétiens dans les débats
Avec le christianisme, les choses se compliquent quelque peu. Dans un premier temps, la majorité des religieux acceptèrent sans difficulté les données de l'astronomie antique. Cependant, quelques-uns adoptèrent des positions littérales à la lecture de la Bible. Le plus connu d’entre eux est l'apologiste chrétien Lactance (vers 250 ; vers 325). Huit siècles après Aristote, cet Africain soutint dans ses Institutions divines que la Terre est plate, arguant notamment "qu'il est insensé de croire qu'il existe des lieux où les choses puissent être suspendues de bas en haut". Cependant, hormis Lactance qui ne conçoit qu’une Terre plate, peu remettent en cause la sphéricité de notre planète bleue avant le Vème siècle. Cette connaissance est maintenue grâce aux traductions latines du Timée de Platon par le philosophe néo-platonicien Calcidius. Nous ne connaissons quasiment tien de ce dernier, si ce n'est cette réalisation et qu'il vécu au IVème siècle. En réalité, c’est le conséquent commentaire qui accompagnait la traduction de ce dernier qui se révéla important, car Calcidius y résuma les connaissances astronomiques du Ier siècle en reprenant la plus grande partie du chapitre « Astronomie » de l'Exposition des connaissances mathématiques utiles à la lecture de Platon écrite par Théon de Smyrne (maître d'école platonicien qui aurait vécu entre 70 et 135). Les travaux de Calcidius récapitulent des connaissances d'Hipparque ou encore d'Héraclide, et seront repris au Moyen-Age. Son livre fut publié à plusieurs reprises, dont en 1617 par Johannes Meursius à Leyde, et a donc traversé le temps. La sphéricité de la Terre ne fut donc pas oubliée au Moyen Age, mais il faut rappeler que seuls les religieux et les nobles savaient lire, et par conséquent très peu de personnes connaissaient cette théorie. Le peuple ne se basait seulement sur ce qu'on leur disait, c'est-à-dire les écritures saintes qui expliquaient que la Terre était plate. Mais en parallèle, le néo-platonicien Calcidius n'a pas mentionné les travaux d'Aristarque et de Seleucos qui pensaient que la Terre tournait autour du Soleil. L'hypothèse héliocentrique sombra dans l'oublie durant plusieurs siècles au profit de la géocentrique conforme à l'interprétation de la Bible.
A la fin de l'Antiquité, plusieurs auteurs confirment la sphéricité de la Terre et y compris des auteurs chrétiens. Nous pouvons prendre pour exemple Jérôme de Stridon (347 ; 420), appelé aussi saint Jérôme et auteur d'un Commentaire de l'Epître aux Ephésiens, qui allait jusqu'à critiquer ceux qui nient le modèle sphérique de notre planète. Un autre saint, Augustin d'Hippone (354 ; 430) expliquait qu'il n'y avait même pas de débat à avoir sur la forme de la Terre, écrivant dans La Cité de Dieu que c'est la « vertu divine qui est la cause de la rondeur de la terre et du soleil » (Augustin d'Hippone, La Cité de Dieu, Livre XII, chapitre XXV). Il préférait se poser la question de savoir s'il y a des habitants dans « la partie qui est sous nos pieds », mais tout en concluant qu'il « y a trop d’absurdité à dire que des hommes aient traversé une si vaste étendue de mer pour aller peupler cette autre partie du monde » (Augustin d'Hippone, La Cité de Dieu, Livre XVI, chapitre IX). Quasiment à la même période, l'auteur latin Flavius Macrobius Ambrosius surnommé couramment Macrobe (vers 370 ; vers 440) avait la même interrogation qu'Augustin. Dans son Commentaire sur le songe de Scipion, il a émit l'hypothèse d'antipodes peuplées et a même exposé une théorie de cinq zones climatiques : « Quant à la zone tempérée australe, située entre KL et EF, la raison seule nous dit qu'elle doit être aussi le séjour des humains, comme placée sous des latitudes semblables. Mais nous ne savons et ne pourrons jamais savoir quelle est cette espèce d'hommes, parce que la zone torride est un intermédiaire qui empêche que nous puissions communiquer avec eux » (Macrobe, Commentaire sur le Songe de Scipion, Livre II, chapitre V). De surcroît, non seulement il affirma que la Terre est sphérique, mais en plus il a fourni une explication rationnelle sur le déroulement des jours et des nuits : « Le premier de ces deux cercles est ainsi nommé, parce qu'il nous indique le milieu du jour quand nous avons le soleil à notre zénith ; or, la sphéricité de la terre s'opposant à ce que tous ses habitants aient le même zénith, il s'ensuit qu'ils ne peuvent avoir le même méridien, et que le nombre de ces cercles est infini. Il en est de même de l'horizon, dont nous changeons en changeant de place; ce cercle sépare la sphère céleste en deux moitiés, dont l'une est au-dessus de notre tête » (Macrobe, Commentaire sur le Songe de Scipion, Livre I, chapitre XV).
Durant le Moyen Age, le philosophe romain et très chrétien Anicius Manlius Severinus Boethius (470 ; 524), surnommé Boèce, évoquait la « masse arrondie de la Terre » dans sa Consolation de la philosophie (Livre II, chapitre XIII). Le moine Bède le Vénérable (672 ; 735), qui a lu des passages d'Histoire naturelle de Pline l'Ancien, affirma également que la Terre était ronde, à la fois dans Sur la nature des choses et dans Sur le décompte du temps. Ces quelques exemples prouvent que bon nombre d'intellectuels chrétiens ne remettaient pas en cause la sphéricité de Terre, ou du moins sa rotondité. Le savoir grec antique n'est d'ailleurs pas oublié, nous pouvons citer le savant Gerbert d'Aurillac (946-1003), également pape sous le nom de Sylvestre II entre 999 et 1003, qui évoquait les idées d'Eratosthène dans le chapitre XCIII de sa Géométrie. De plus, ces chrétiens avaient tendance à penser que la science et la religion n'étaient pas des domaines contradictoires. Néanmoins, concernant la place de la Terre de l'espace, l'héliocentrisme est complètement oublié au profit de la conception aristotélicienne affirmant le géocentrisme, et conduisit même à des résultats surprenants. Par exemple, l'auteur latin du Vème siècle Martianus Capella expliquait que la Terre était immobile au centre de l’Univers, tandis que les étoiles dont le Soleil et la plupart des planètes naviguaient autour d’elle, mais alors que Mercure et Vénus tournent autour du Soleil (Martianus Capella, Noces de Philologie et de Mercure, Livre VIII). Autre originalité, la savant et religieux irlandais Jean Scot Erigène (vers 810 ; vers 876) reprend l'idée de Capella dans son Periphyseon tout en faisant aussi tourner Mars et Jupiter autour du Soleil. On assiste donc à l'émergence d'un géo-héliocentrique durant le Haut Moyen-Âge.
En réalité, il n'y aurait pas eu de décadence scientifique sans le développement d'un courant prônant une lecture littérale de la Bible et développé par l’École théologique d'Antioche.
La lutte des écoles théologiques responsable de la décadence scientifique
Pendant les premiers siècles de notre ère, une ville est véritablement le centre des recherches scientifiques, Alexandrie d'Egypte. Il y avait deux écoles influentes à cette époque, l’École néoplatonicienne d'Alexandrie et l’École théologique d'Alexandrie. L’École néoplatonicienne d'Alexandrie enseigna le savoir astronomique grec reprenant les idées de Platon et d'Aristote concernant la sphéricité de la Terre mais aussi évidemment l'idée de la Terre au centre de l'Univers. Ce centre se montrait tolérant envers l'implantation progressive du christianisme, et donc a pu demeuré en activité jusqu'en 640, c'est-à-dire jusqu'à sa fermeture à cause de la conquête arabo-musulmane. Quant à l’École théologique d'Alexandrie, créée au IIème siècle, leurs membres prônaient la lecture de la Bible dans le cadre de la recherche, mais d'une manière allégorique. Ils considéraient que la religion chrétienne et la Science n'étaient pas contradictoires. Par conséquent, si les néoplatonicien acceptaient la présence des chrétiens, les théologiens d'Alexandrie acceptèrent la conception néoplatonicienne de l'univers avec l'idée de la Terre sphérique. La tolérance à la fois religieuse et scientifique perdura après la chute de l'Empire romain et jusqu'à l'invasion des arabo-musulmans. Ainsi, dans le courant du IVème siècle, le grand mathématicien Pappus d'Alexandrie a pu résumer l'ensemble des savoirs mathématiques de l'époque dans ses Collections mathématiques, et a même produit un commentaire sur l'œuvre de Ptolémée. Et Jean Philopon (vers 490 ; vers 570), auteur de la Création du monde, expliquait que la lecture de la Bible ne devait pas être interprété de manière radicale, car « Il ne faut pas s’attacher à la lettre nue, mais chercher le sens caché de chacun de ces mots » (Jean Philopon, La Création du monde, Livre I, Chapitre 19). Cependant, trois événements vont engendrer le déclin de la recherche à Alexandrie : la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie en 389 à la suite d'une révolte ; la conquête arabo-musulmane en 640 qui engendra la fermeture des écoles ; et entre temps l'émergence de l’École théologique d'Antioche dont l'influence va éclipser l’École théologique d'Alexandrie.
A suivre ...